Ségolène ROYAL a cité hier son homologue espagnol ZAPATERO avec qui elle était en meeting en mai dernier à Toulouse.
Ségolène ROYAL est venue hier passer l'après-midi dans le quartier du Mirail. Espérance GIRAL est allée la rejoindre à Bagatelle, puis à la LIBRAIRIE PRIVAT où Ségolène était en compagnie de Pierre Cohen qui est selon Espérance GIRAL le futur maire de Toulouse. "Il en a le profil: d'abord par son expérience à la mairie de Ramonville, ses grandes capacités intellectuelles pour une ville de recherche et d'innovation, son intelligence à savoir rassembler tous les courants de gauche dès le premier tour, ce qui est historique et surtout son extrème simplicité et sa gentillesse."
Quant à Ségolène, qu' Espérance approchait de près pour la première fois: "J'ai été étonnée par la vivacité de son regard laser d'où se dégage une force que j'ai rarement décelée. A l'applaudimètre, on sent bien qu'elle correspond à ce que la popultation attend depuis longtemps".
Ségolène Royal s'est donné pour mission, avec les socialistes, de "construire une gauche du courage, de la vérité, de l'action", lors d'un meeting mercredi soir à Toulouse pour soutenir la gauche aux élections municipales.
"Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de n'être pas accablé mais de poursuivre son chemin", a déclaré l'ex-candidate PS à l'Elysée devant quelque 2.000 personnes.
"Nous n'avons pas à cacher les difficultés, nous n'avons pas à entretenir des illusions, des nostalgies ou des peurs, nous avons à regarder la France telle qu'elle est, avec ses atouts qui sont immenses et ses faiblesses qui doivent être surmontées", a-t-elle poursuivi.
"Nous avons à fixer des priorités, à assumer des choix, à prendre des engagements, à respecter notre parole. Nous voulons une gauche rassemblée qui agisse, qui innove, qui prenne le monde tel qu'il est et qui va à son idéal par les chemins du réel", a poursuivi Ségolène Royal, en présence de représentants de l'ensemble de la gauche parlementaire du département.
"Lorsque des problèmes se posent, il suffit de passer à l'action. Puisque, là-haut, ils ne passent pas à l'action, c'est dans les villes que vous (les élus, ndlr) allez passer à l'action. Une gauche du courage, de la vérité, de l'action, voilà ce que nous allons construire ensemble", a-t-elle encore affirmé.
La dirigeante de gauche a récusé l'idée "que les socialistes sont tournés vers eux-mêmes". "Ce n'est pas vrai, on le voit dans tous les programmes des listes dirigées par des socialistes (...) et les élus qui sont à la tête des collectivités le prouvent tous les jours par leur action".
© 2008 AFP